64                  TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS            (304)
ées lettres le seel de la prevosté de Paris, l'an mil nu", le dimenche xxvii jours de mars avant Pasques. Signé: N. le Munier. J. Chastelier. Collacio facta fuit cum originali, die xv Julii ccccvii,
(Archives Nationales, x1* 9807, fol. 162 r8.)
VII.
i4oa, 9 octobre.
TESTAMENT DE JEAN DE NEUILLY-SAINT-PRONT, CHANOINE DE NOTRE-DAME DE PARIS ET ARCHIDIACRE DE SOISSONS.
Jean de Neuilly, licencié en droit civil et canon, était avocat auParlement de Paris, avocat distingué jouissant en son temps d'une certaine réputation. Sa personnalité a déjà été mise en lumière par notre excellent et regretté confrère, M. Henri Lot, dans son remarquable mémoire sur les frais de justice au xive siècle (Bibl, de l'Ecole des Chartes, ann. 1872 et 1873). Il ressort d'un texte îles plus importants relatif à l'as­sistance judiciaire que maîtres Jean de Neuilly et Pierre de Lagny furent désignés d'office par le Parlement pour plaider la cause d'une veuve dénuée de toutes ressources venue à Paris dans le but de suivre un procès que ses adversaires voulaient traîner en longueur. L'époque à laquelle les deux avocats auraient été chargés de cette affaire n'est pas sensiblement éloignée de l'année 1355. Jean de Neuilly remplaça comme chanoine de Notre-Dame Jean Canard, appelé à l'évêché d'Arras. Son installation est du 2 novembre 1892 ; en l'admettant dans son sein, le chapitre voulait s'attacher le jurisconsulte éminent qui de longue date s'occupaitde ses intérêts et avait ia conduite de ses affaires judiciaires au Parlement. A son entrée dans le corps des chanoines, Jean de Neuilly n'avait reçu que les ordres mineurs; néanmoins il obtintà titre gra­cieux la permission d'assister aux offices la tête couverte. H prit part aux délibérations rapituiaires jusqu'au 16 mai t4o3; après sa mort, arrivée vers la fin de ce mois, sa prébende échut le 2 juin à Jean de Saint-Vrain (Arch. Nat., LL 21 iA, fol. 46, 47, 5g; LL 212°, fol. 31 o). Jean de Neuilly appartenait au conseil administratif des collèges de Beauvais etde Presles; le 18 juillet îioo, il fut convié au dîner que le premier de ces établissements offrit à Guillaume de Dormans, archevêque de Sens (Arch. Nat., H 2785l, fol. 81; H 27855; H 28741). La maison qui lui servait de demeure était dans la rue Pavée (Arch. Nai., x1* 63, fol. 81 r°).
Testarwntum magistri Johannis de Nuilly, quondam advocati in Parla-mento et archidiaconi Siiessionensis. . In rtomme sancte et jndividue Trinitatis, Patris, et Filii et Spiritus